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Philippines : Du 20 février au 11 avril 2009.

philmapPage 1:
1) Manille by Bérenger
2) Les rizières de Batad by NicoMo
3) Panglao et Bohol: Partie 1 by Beber et NicoMa
4) Panglao et Bohol: Partie 2 by Stéphanie

Page 2:
5) Sipalay by Bérenger
6) Mt Kanlaon by Bérenger
7) Cebu by Bérenger
8) Puerto Princesa by Stéphanie

Page 3:
9) Sabang by Stéphanie
10) Port Barton by Bérenger
11) El Nido by Bérenger

Page 4:
12) Coron by Stéphanie
13) Lac Taal by Stéphanie
14) Donsol by Bérenger
15) Legazpi by Bérenger
16) San Fernando by Stéphanie
17) Conclusion by Bérenger




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Jeudi 19 mars 2009 :
Sabang by Stéphanie Ça baigne

Nous pensions avoir vécu notre pire trajet entre le Mont Kanlaon et Cebu. C’était avant de prendre la direction de Sabang !

Après une bonne demi-heure de tricycle on arrive au terminal de bus, sans vraiment savoir à quelle heure un bus part pour Sabang.
Par chance, la réceptionniste de notre hôtel avait presque juste et il y en a un qui s’en va dans pas longtemps.

On monte dedans et on s’aperçoit tout de suite qu'il est bien pourri.
La banquette n’est pas droite et donc je tombe sur ma voisine (pas bien loin car on est déjà pas mal serré), la peinture intérieure est faite de rouille, on peut admirer la route à travers le trou en dessous de nos pieds et comme dans la plupart des bus philippins il n’y a pas de fenêtre.


Jusqu’ici, rien de bien anormal. Apres tout c’est pas le premier bus déglingué qu’on prend !

Après 2h de trajet sans encombre, on entend un petit « pffffffffff » très discret en dessous de nous. Le pneu vient de crever.
En même temps, en voyant l’état de la route, ça devait arriver ! Les hommes du bus sont bien efficaces et en 20 minutes on est reparti avec un pneu neuf (ou presque).


Mais au bout de 10 minutes la pluie arrive. Ça tombe de plus en plus fort et on commence à bien s’inquiéter pour nos sacs qui sont sur le toit…
Mais j’oublie bien vite mon sac quand la pluie se met à rentrer par la fenêtre (à coté de laquelle je suis assise).
C’est parti pour le système D en me protégeant avec une planche de bois que je dois tenir durant tout le trajet car elle n’est pas ajustée a ma fenêtre (alors que pour mes voisins si…).
Bérenger se moque bien de moi à tenir ma planche et à jongler pour éviter les chutes d’eau qui coulent direct du toit sur moi. Mais bizarrement il s’arrête vite lorsqu’il se rend compte qu’il y a un trou juste au dessus de sa tête et que toute l’eau qui s’accumule sur le toit coule aussi par là ! Ah enfin il y a une justice !

Ça sera l’heure de trajet la plus longue qu’on n’ait jamais eu. Finalement nos sacs sont quasi secs (il devait y avoir une bâche dessus) mais nous on est complètement trempés en descendant du bus à l’arrivée à Sabang.


On attend la fin du déluge à l’abri d’une sorte de resto, et on part s’installer dans notre hôtel.

 ------------------------------ INTERLUDE GEOLOGIQUE --------------------------

Il est 22h, on vient de se coucher losque notre lit et tout notre bungalow se met à trembler. Berenger ayant vécu à Los Angeles me dit que c'est un tremblement de terre. Rien de bien étonnant dans un pays composé d'iles et recouvert de volcans...
La secousse durera une quinzaine de secondes, puis une deuxième suivra peu de temps après.
Je suis pas tres rassurée, je l'avoue, quand en plus on entend des cris et des gémissements.
On comprendra quelques secondes plus tard que le tremblement de terre n'était autre que les voisins d'à coté prenant un sacrée plaisir...
Vive les bungalows en bois!
Ca nous aura valu une bonne crise de rire en tout cas!
 
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A notre grande surprise, Sabang est un tout petit village avec une magnifique plage. Dans le lonely ils n’en parlent même pas de cette plage… Pourtant, c’est l’une des plus belles qu’on ait pu admirer depuis notre bungalow. La plage est d’un sable bien blanc, elle est entourée de palmiers et derrière ces palmiers il y a des montagnes recouvertes d’une végétation dense, digne de Jurassic Park.


Si on est à Sabang c’est pour aller faire un tour dans la rivière souterraine qui est en lice pour devenir l’une des nouvelles merveilles naturelles du monde.

Donc le lendemain on va chercher notre permis pour y entrer (cette fois on ne se fait pas avoir, on le demande en avance !) et on prend un bateau qui nous emmène devant la grotte. De là on monte dans un petit bateau à rame avec un guide et 8 hommes philippins. Et c’est parti pour 45 minutes à parcourir la rivière.


C’est la première fois que je rentre dans une grotte style spéléo et je ne suis pas déçue. Mère Nature a fait un travail merveilleux.
Les stalactites ont des formes surprenantes. Dans une des caverne on se croirait dans un potager avec des stalactites en forme de champignons, maïs… Dans une autre on peut voir une cathédrale avec des formes de jésus, de crèche et de rois mages. Des chauves-souris et des oiseaux par centaines règnes sur tout ça. Un beau spectacle.


 ------------------------------ INTERLUDE : CE GUIDE EST TROP DROLE --------------------------

En passant devant une grotte pleine de chauves-souris...

Le guide: "Here is the bat cave, but we can't go inside because I'm not Batman, I'm just the boatman"

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En sortant de la grotte, on décide de rentrer à pied jusqu'à Sabang par le Monkey Trail, un chemin d’environ 5km qui traverse la jungle et où l’on peut croiser des singes.


Dès le début du trajet les singes viendront à notre rencontre, ainsi que pas mal de varans.


La suite du trajet se fera sans animaux, mais parmi une végétation luxuriante et des bruits d’oiseaux en fond. A tout moment un Diplodocus géant pouvait surgir !


A un moment on se retrouve sur une plage isolée et on n’a pas d’autre moyen pour continuer que d’escalader les rochers, pour finir sur une autre plage et une rivière à traverser à pieds.


Un joli petit trajet, et si on avait su on aurait fait le trajet aller à pieds aussi. Ça nous aurait fait économiser de l’argent !

L’après-midi se fera sur la plage à peaufiner notre bronzage au soleil. Comme quoi il ne pleut pas tous les jours sur Palawan (enfin presque…) !


Maintenant qu’on a vu la rivière, on peut aller à l’étape suivante qui est Port Barton à 40 km d’ici.

22 mars 2009 :
Port Barton, Palawan by Bérenger Padawan

A vol d’oiseau, on a 40 km à faire depuis Sabang pour rejoindre Port Barton, mais faut bien penser que les routes sont pourries et qu’il faut contourner les montagnes. On se retrouve donc une nouvelle fois dans un drôle de périple (on mettra quand même 6h).

Ça a failli mal commencer d’ailleurs, car on voit le jeepney passer au loin et on se dit qu’on va attendre plusieurs heures pour le prochain. Heureusement, des Philippins nous voient courir et arrêtent le Jeepney. La gentillesse philippine, c’est quelque chose quand même.

3h plus tard, vers 13h, on se fait déposer à l’intersection de la route pour Port Barton. Y’a rien à cette intersection à part un chauffeur de tricycle qui nous informe que y’a plus de bus aujourd’hui. La bonne blague ! Une vendeuse de glace ambulante nous annonce que bien évidemment y’a un bus, mais demain à 11h du matin. Non mais elle croit qu’on va poireauter ici toute la journée ? Du coup, on mange une glace (un très bon Halo Halo : mélange de lait sucré, bonbons, cacahuètes et glace pilée) et on tente le stop. Ça fait une heure que le chauffeur de tricycle nous regarde en rigolant sans qu’une seule voiture soit passée. Déçus, on retourne voir ‘Mr qui rit tout le temps’ et on négocie le prix de la course.

C’est parti pour 2h de folie sur une piste vallonnée et pleine de boue. C’est folklo, on doit par moment descendre du véhicule, voir même pousser lorsqu’il est enlisé. En traversant une rivière devant nous, le tricycle a même failli se renverser et j’ai cru que c’était la noyade de nos sacs.


Ensuite, la pluie s’invite et nous trempe littéralement. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le moteur lâche. Ha ha, c’est maintenant nous qui regardons ‘Mr qui rit’ en riant. Il fait moins le malin à triffouiller le moteur.


Bref, on finit par arriver dans ce petit village de pécheurs de Port Barton. C’est tranquille de chez tranquille, tu pourrais ouvrir un club de repos pour les personnes du 3eme age. Une plage, des palmiers, des petites bicoques et quelques restaurants où l’on mange de très bonnes seiches. Stéphanie m’emmène quand même dans l’endroit soit disant animé. Y’a même pas de musique, juste 6 philippins bourrés, dont un qui se serait éclaté sur notre table si ses amis ne l’avaient pas retenu à temps. Ce sont des ‘boat man’ et veulent nous emmener faire un tour en bateau. On fait un poli : ‘pourquoi pas’, mais au fond de nous c’est hors de question. C’est marrant, dans tous les pays d’Asie qu’on a fait, on a toujours rencontré de petits gringalets qui n’arrivaient plus à marcher tellement qu’ils avaient bu.


Le lendemain, on trouve deux pilotes qui ont l’air plus professionnels (ils ont pas l’air bourrés quoi !) et c’est parti pour une journée snorkeling. On commence dans un endroit s’appelant l’aquarium. C’est vrai que l’eau est claire et que les poissons sont au rendez-vous. Le seul problème, c’est que c’est infesté de petites méduses transparentes. Même si elles sont inoffensives (d’après les 2 philippins qui restent dans le bateau), on ressent de légères brûlures. Elles s’estompent avec le temps et on n’aura finalement aucune séquelle. Mais on a bien paniqué… ’Fuck les méduses’



L’après-midi, on débarque sur la paradisiaque Exotic Island. Ne pas confondre avec Erotic Island qui n’existe que dans notre imagination. Y’a rien a dire, Palawan, c’est top ! La couleur de l’eau est belle comme les yeux de Stéphanie…


On se baigne, on fait la sieste, la bronzette et on a l’impression d’avoir Palawan pour nous, c’est ça qu’est bien ici, y’a jamais personne.


On rentre ravis de cette journée et on va se boire une dernière bière San Miguel à Port Barton.


Mardi 27 mars 2009 :
El Nido by Bérenger Némo

Encore un trajet atypique pour se rendre à El Nido (je crois qu’on est enfin prêt pour l’Afrique). On se lève à 6h pour chopper le seul Jeepney qui passe à Port Barton. Tout se passe bien, on se fait déposer sur un bord de route d’où l’on doit prendre le bus pour El Nido. Apres 2h30 d’attente, le bus arrive blindé de chez blindé. Y’a déjà plus d’une trentaine de gens sur le toit.


C’est un peu la panique mais pas question d’attendre le suivant, donc on se fraie un passage sur le toit. C’est parti pour 5h difficiles, sous un soleil de plomb. Mais on ne se plaint pas car les paysages sont magnifiques. Sur la fin, on aperçoit au loin le golf des bacuit : un archipel d’une centaine d’îles désertes autour de El Nido.




En arrivant à El Nido, on s’aperçoit que c’est un petit village coincé entre une plage et une falaise. Y’a pire comme endroit, non ?


En 5 jours qu’on passera à El Nido, on fera du kayak pour se retrouver tous seuls sur une île tels les survivants d’un naufrage. Ensuite, on découvrira l’archipel en faisant deux journées de bateau avec arrêt sur des plages, des lagons, des spots de snorkeling.


On mangera du délicieux poisson grillé, on se baignera dans des eaux turquoises et on en profitera pour éliminer Roger, car Roger, il fout rien !





Je vais même faire ma première plongée sous marine depuis 10 ans. J’étais super stressé, j’avais peur de plus savoir faire, d’avoir mal aux oreilles… Mais finalement, une fois dans l’eau, j’ai retrouvé mes sensations. J’ai pu suivre une tortue, jouer avec des poissons clowns, nager au milieu d’un énorme banc de poissons jaunes qui tournaient autour de moi. J’ai aussi vu la première murène de ma vie. Elle me montrait les dents et n’avait pas l’air très sympathique.


On a adoré El Nido et on aurait voulu y rester quelques jours de plus.



Mais comme il n’y a que 2 bateaux par semaine qui en partent pour rejoindre Coron, on doit partir ce soir… Vu comment le bateau est pourri, je pense qu’on va bien dormir ; mais ça c’est une autre histoire !



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